C'est drôle de remarquer tous les jours comme ce vieux adage peut être vrai : "Fuis moi, je te suis mais suis moi, je te fuis".
Je l'avoue, cette expression tu as dû l'entendre souvent mais je ne la comprends pas forcément comme tout le monde.

Pour moi, c'est une phrase accessible, positionable dans nombre de conversations quand tu ne sais pas quoi dire ou que tu veux faire croire que ce que tu dis à été réfléchis. J'en préfère une autre, qui trône d'ailleurs au dessus de mon lit, blanc sur noir pour ne surtout pas que j'oublie (car j'oublie effectivement beaucoup de choses à une allure impressionnante !

L'amour, c'est donner à quelqu'un qui n'en veux pas, quelque chose que l'on n'a pas - La crème de la crème-

Tu as le droit de la relire plusieurs fois, il m'en a fallu quatre pour la comprendre.

Finalement, ces deux phrases un peu bateau trouvées par on-ne-sait-qui se répondent et se complètent. Quand tu veux (ou voudrais) quelque chose (quelqu'un) c'est une obsession, tu le places sur un piédestal mais une fois que tu l'as entre les mains ça n'a plus le même intérêt... Et c'est peut être la chose la plus triste mais aussi la plus belle dans le fait d'AVOIR.

Le caractère éphémère du bonheur que te procure l'objet de tes désirs n'a plus aucun sens sans le périple que tu as accompli pour l'obtenir enfin. La finalité que nous cherchons - un nouveau boulot, un nouveau petit ami, une voiture - ne représenterait-elle pas le centième du plaisir que nous obtenons en fin de compte ? Les objectifs sont ponctuels, la vie est en mouvement. Chaque objectif accompli ne sert qu'à servir notre cause pour le suivant.

Et nous trouvons tout de même le moyen d'être matérialistes. C'est à n'y rien comprendre.

Tout va très vite et je ne passe sûrement pas assez de temps à profiter des rares moments au ralenti---

Sarah▽